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Située à 2691 mètres, le long du glacier de Saleinaz et en face de l’Aiguille d’Argentière, entre le Val Ferret et le Plateau du glaciaire du Trient, la cabane de Saleinaz (souvent orthographiée avec un « z » Saleinaz, comme sur les cartes Dufour ou Siegfried) vous attend pour découvrir une paysage magnifique et inoubliable.
Propriété de la Section neuchâteloise du CAS, avec la particularité d’être gardiennée par les membres du club, la cabane vous offre un accueil tout à fait particulier et chaleureux.
Comme but d’une randonnée à la journée, pour une nuit, pour plusieurs jours de découvertes des sommets alentour ou comme refuge d’étape sur la Haute Route, 48 places confortables vous attendent.
Depuis l’été 2013, l’accès a encore été amélioré et des marches en fer, de type via ferrata, vous permettent de passer le secteur des dalles d’une manière grandement facilitée et sécurisante.
Altitude
2691 mètres
Coordonnées
571.450 / 091.710 [swisstopo]
Cartes nationales
CN 1 :50’000 Martigny 282
CN 1 :25’000 Orsières 1345
Couchettes
48 places (22 hors gardiennage)
4 dortoirs, duvets
Histoire
Les premières discussions dans le Club de Neuchâtel concernant une cabane dans les Alpes débutèrent en février 1891. Très animées, les PV de l’époque rappellent les débats engagés pour choisir le site. Saleinaz, mentionné dès la première séance du 8 février 1891 remporte la décision le 29 août 1892. Il est dit du site : «Il est à la fois abrité, grandiose et extraordinairement propice aux excursions».
La cabane fut construite durant l’année 1893. Elle a été d’abord exposée sur le chantier de l’entreprise Décoppet à Neuchâtel avant d’être démontée et transportée en train jusqu’à Martigny, puis en char jusqu’à Praz-de-Fort et enfin à dos d’hommes jusque sur son emplacement où elle est inaugurée le 16 juillet et confiée à la surveillance du guide François Biselx. Quelques années plus tard, on s’aperçut que l’on avait fait trop petit et on songea à procéder à des agrandissements. La première solution qu’on envisagea, fut de couper la paroi sud et d’y accoler un nouveau corps de bâtiment.
Cette manière de voir ne fut pas, d’une manière générale, accueillie favorablement. Il fut décidé, en fin de compte, sur la proposition de M. Edmond Sandoz, de construire une seconde maison tout à fait indépendante, dans la projection de la cabane déjà existante, les deux portes devant se faire vis-à-vis. Quand le besoin s’en ferait sentir, on réunirait les deux cabanes en une seule. La deuxième cabane fut préparée en 1903; elle fut montée et inaugurée en août de la même année. Les deux maisons furent réunies au cours de l’année 1905 déjà.

